samedi 13 février 2010

A l'écoute de son corps

Gwen et Vincent m'ont laissé pénétrer leur univers, m'ont autorisé à entrer dans leur bulle. Ce cocon, c'est leur espace, leur réponse à la spécificité de leur statut faisant qu'ils n'ont aucun lieu de travail mais une infinité d'endroits où travailler.



Cette bulle les isole de leur environnement direct, fait de bruits et de tracas. Silence et concentration sont les barrières qu'ils ont érigées afin de se prémunir des perturbations. Aucune intrusion ne doit être envisageable durant leur préparation.

La séance commence par un petit échauffement puis une longue série d'étirements. Une certaine plénitude enveloppe Gwen et Vincent. Très calmes, ils s'assouplissent, se détendent et s'étirent. A l'écoute de chaque articulation, de chaque muscle, du corps dans son ensemble,





Ce corps, c'est leur outil de travail. Il faut donc le choyer, le ménager, le préserver des blessures. Lorsque je leur demande s'ils ont déjà été confrontés à une situation délicate suite à une sollicitation trop importante de leur organisme, tous 2 m'indiquent que la tendinite n'est jamais loin. La douleur en embuscade, prête à surgir à la moindre inattention, à la moindre erreur, à chaque faux pas. Tous les deux s'accordent néanmoins sur le fait que lors d'interruptions prolongées la reprise se revèle systématiquement problématique voire douloureuse. Les exercices doivent donc être complets et suivre un rythme et une intensité réguliers.

Dans une ambiance douce dans laquelle flotte comme un parfum zen, les étirements se poursuivent, la souplesse est travaillée



Les deux artistes s'attardent sur les parties de leur corps les plus sollicitées. Pour Vincent, le dos m'a semblé être au centre de ses attentions tout comme ses épaules. Quant à Gwen, ce sont ses pieds et ses poignets qu'elle a longuement massés.





Fin de la préparation corporelle, place à la technique désormais. Mais pas maintenant, demain...