mercredi 26 janvier 2011

Courage



C'était il y a un an, jour pour jour.

Ma 1ère série au M.

Ma 1ère photo que j'ai traitée après l'avoir cadrée et composée à travers cet outil qui m'avait fait tant rêver.

Pour ce baptême photographique, j'avais contacté Philippe, de la famille de mon amie. Bucheron depuis plusieurs années, cela faisait quelques mois qu'il était à son compte. Il a accepté ma présence sans problème, fier de me faire découvrir son labeur.

J'ai pris une claque dans la tronche. Impressionné par la dureté de son travail. Impressionné par sa bonne humeur malgré les heures de labeur, malgré la fatigue qui grandit à mesure que que les minutes défilent.







C'était il y a un an, jour pour jour.

Ma 1ère série au M.

Ma 1ère photo au M. Tellement fier. Fier que ce soit Philippe dessus, immortalisé sur mon capteur à travers mon objectif.

Hier, le téléphone a sonné. Au bout du fil, on m'annonçait que Philippe avait eu un accident. Un arbre.. tombé du mauvais côté.. au mauvais endroit.. au mauvais moment.. en un instant.. Il souffre d'un traumatisme crânien et deux de ses vertèbres sont touchées. Pour l'instant il est dans le coma. On ne sait quelles vont être les séquelles.

C'est trop con la vie. ça tient à rien.

C'est trop con.
Un tronc.
Tangue, virevolte comme un putain de mikado,
et finalement.. finalement te fracasse le dos.

C'est trop con la vie. ça tient à rien.

Des centaines de fois tu l'as fait. Des centaines de fois tu l'aurais fait. Et là, patatras. La faute à pas de bol.

C'est trop con la vie. ça tient à rien.

Il parait que quand elle n'est pas hideuse, elle est magnifique. N'empêche, c'est trop con la vie, c'est pas juste la vie.


Courage Philippe


jeudi 20 janvier 2011

Reflets

mardi 18 janvier 2011

lundi 17 janvier 2011

Petit retour d'expérience..

Ce fut mon premier véritable voyage à l’étranger : l’Italie au collège et la Suisse pour les championnats du monde de monocycle n’avaient pas été effectués avec en filigrane l’envie d’être dépaysé. Cette fois-ci, je l’ai été. L’Islande est une contrée extraordinaire, au sens littéral du terme (extra-ordinaire): ses paysages sont autant de tableaux à nul autre pareil. Dépaysé, je l’ai été donc, mais pas forcément aux endroits où je le pensais, où je l’espérais. C’est le principal regret que je ressens, qui me laisse un goût amer, d’inachevé.

Lors de la préparation du voyage, j’ai sélectionné les lieux à visiter en fonction des photos qu’il m’a été possible de visualiser lors de mes nombreuses recherches. Bien entendu, j’ai parcouru de nombreuses fois de nombreux sites dédiés à la photographie de paysages islandais. J’en ai vu trop. Du trop lourd, fait dans des conditions dantesques. En comparaison, la réalité m’a parfois semblée fade, presque banale. Avec le recul, je mesure à quel point cette réalité était au contraire extraordinaire, exceptionnelle. Je retiendrais la leçon pour les prochaines fois !

Ce road trip a été jalonné de surprises, il s’est construit autour de lieux d’exception. Mais aussi de désillusions. Je n’y étais pas préparé. Mais c’est l’essence même du voyage. Tout ne peut être prévu, de nombreux éléments confèrent au périple une dose d’inattendu. D’autre part, il n’y a pas de beauté universelle, surtout pour les paysages. Chaque individu possédant une sensibilité qui lui est propre, le ressenti devant la nature varie énormément d’une personne à l’autre. Dans les guides et mes diverses lectures, l’accent était mis sur le sud de l’Islande, les régions jouxtant le Vatnajökull. A l’inverse, assez peu de détails relatifs aux Fjords de l’Ouest. Pourtant, alors que le Sud m’a assez peu emballé, pour ne pas dire déçu par moment, c’est cette région du nord ouest qui m’a conquis. C’est cette image que je retiendrais de l’Islande, alors même que l’on n’y a pas rencontré de conditions climatiques optimales. C’est dans cette région que j’aimerais retourner alors que les descriptions qui en étaient faites m’avaient presque convaincu de ne pas y aller…

Cette éventualité d’un hypothétique retour en Islande me rappelle d’ailleurs un autre élément que je souhaitais évoquer : lors de l’élaboration du road book, il avait été pris comme postulat que l’on voulait voir le plus de choses possibles, quitte à revenir plus tard. J’ai malheureusement perdu de vue ce principe une fois sur place. Lors de journées chargées en kilomètres (la 1ère semaine), j’ai eu le sentiment de survoler, d’aller trop vite, de ne pas profiter. D’où ce sentiment d’inachevé, renforcé par les déceptions ressenties lors des visites du Sud.

Voilà, j’en ai fini avec le chapitre regrets/bonnes résolutions. Je peux à présent passer à tout le reste. Et quel reste…

La liste est grande… Par où commencer ? Je n’ai pas assez de mots, d’adjectifs, pour décrire et qualifier ce que j’ai pu admirer en Islande. Tant d'images me reviennent.. L'Islande est une faille de l'espace-temps. Une fois là-bas, plus rien ne compte. La vie d'avant, le temps qui passe, n'existent plus. Et la vie d'après en est changée à tout jamais.

Trop de choses à dire, trop de choses à raconter..

La vie sur place ? L’immensité des espaces, la solitude, la toute puissance de la nature qui donne à l’Humanité une leçon d’humilité. Comment vivent les Islandais,, quelles ressources pour un habitant des Fjords de l’Ouest ou dans la région de Raufarhöfn (à la toute extrémité nord est) ? J’ai pu profiter de leur accueil, de leur bonne humeur, mais le road book chargé, ma timidité, à moins que ce ne soit mon anglais perfectible, m’ont empêché de les connaître, de les comprendre. En attendant mieux, j’espère me souvenir le plus longtemps possible du « Here we go !! » façon Mario Bross lancé en guise de bon appétit par le serveur d’un resto guindé d’Akureyri. Le symbole de leur simplicité et de leur hospitalité.
Pour moi, l’Islande, c’était le monde occidental, ses banques, sa société de consommation… Bref, comme chez nous. Et bien non, pas comme chez nous. Des sourires en permanence vissés sur leur visages, les Islandais vivent dans un environnement exceptionnel, de par sa beauté et sa rudesse. Et cet environnement, ils le chérissent. C’est leur identité. C’est leur richesse. C’est leur Histoire. C’est leur vie. Alors ils le protègent. Pas à un endroit je n’ai vu de sac plastique, de déchet alimentaire. C’est véridique. Pourtant, bien souvent, il n’y a pas de poubelle à des kilomètres à la ronde. Partout, c’est impeccables, les toilettes pareillement.. Au retour, l’atterrissage à Charles de Gaulle à 5h du mat’ a quelque peu été difficile. J’avais la nausée. J’étais effrayé, apeuré. Comme si je n’était pas à ma place, dans un mode qui marche à l’envers. Le choc culturel, je l’ai pris dans la face au retour..

Les paysages ? Variés, infinis, surprenants… ou bien contrastés, inattendus, verdoyants, lunaires, désertiques… Un mélange de couleur permanent:
Le vert de la mousse sur le lit brun des pierres de lave au pied des masses sombre que sont les montagnes.
Le blanc des glaciers face au noir du sable et des cendres.
Le vert, le gris, l'ocre, le rouge, le blanc, le bleu.. unis par l'activité géothermique.

La nature ? Majestueuse, originelle, terrible et fragile selon la focale d’analyse. Puissante, magique, voire même onirique… Des changements d'aspects inattendus, violents. Nos perceptions et nos visions conditionnés par les conditions climatiques et atmosphériques en perpétuelle fluctuation. Je me rappelle la tristesse du Jökulsárlón sous un ciel bas, pluvieux et brumeux, sans commune mesure avec l'éclat, la majesté de ce même lieu le lendemain, sous un ciel laissant le soleil dévoiler les nuances bleutées des icebergs.

Et les oiseaux ? Magnifiques, nombreux, agressifs, piailleurs, majestueux… Malgré la rudesse du climat et la force des vents qui confèrent au lieu une dimension tragique en plus de la dimension grandiose induite par leur hauteur, les falaises de Látrabjarg sont peuplées par la plus grande colonie de macareux au monde. Cette petite boule de poils de 500 gr parvient à vivre 44 ans, malgré les migrations, malgré les prédateurs à plumes et à poils.. Une leçon, une claque, une révélation. Les falaises de Látrabjarg me hantent autant qu'elles m'enchantent. Pas un jour sans que je n'y repense. Je ferme les yeux, et je m'envole là bas.

L'Islande est une faille de l'espace-temps. Une fois là-bas, plus rien ne compte. La vie d'avant, le temps qui passe, n'existent plus. Et la vie d'après en est changée à tout jamais.

La liste est grande… Par où commencer ? Je n’ai pas assez de mots, d’adjectifs, pour décrire et qualifier ce que j’ai pu admirer en Islande. Tant de visions me reviennent..

Je vous prends par la main, et vous fait atterrir sur la terre de feu.

dimanche 16 janvier 2011

Eblouissant. Saisissant. Surprenant. Emouvant. Envoutant.

L'Islande est une faille de l'espace-temps. Une fois là-bas, plus rien ne compte. La vie d'avant, le temps qui passe, n'existent plus. Et la vie d'après en est changée à tout jamais.

On m’avait mis en garde. Juillet et août, pic de la saison touristique… Il y aurait foule… Soit. Dans le Sud, par certains moments, on s’est de nouveaux retrouvés confrontés à la vie en société. Mais sans commune mesure avec ce que j’appréhendais. L’Est et le Sud de l’île sont relativement peuplés. N’empêche..

Certains jours l’Islande nous a parue moins peuplée que le Sahara. Nous l’avons sillonnée 15 jours durant, avalé 4000 km de ses routes qui nous ont fait traverser des paysages et des sites magnifiquement préservés, tantôt fous et furieux, tantôt fragiles, tantôt ordonnés comme un jardin zen.

Tour à tour nous avons eu l’impression d’être à Etretat, en Mongolie, au Canada, en Afghanistan, au Nevada … ou dans une Auvergne des origines. Nous avons atteint des lieux dont on ne pouvait imaginer l’existence sur Terre. Parfois, nous avons cru nous être posés sur la Lune.

Les pistes qui mènent à ce capharnaüm, cet enchevêtrement de paysages tellement différents, sont ensorceleuses. Douces comme la soie quand elles s’étalent sur le sable, chaotiques quand elles traversent un champ de lave, elles sont la seul trace de civilisation dans bien des endroits en Islande.
En hiver, la neige ferme ces veines qui irriguent un vide qui semble stérile, dans lequel on ne décèle pas d’âme qui vive. Au printemps, les pistes couvertes de boue sont impraticables. En octobre, la nuit revient glacer ces chemins de la solitude. Seule fenêtre climatique, le bref été subarctique redonne vie à ce monde fantasque et fantastique…

L’ultime désert européen… En formation perpétuelle… Prêt à se détruire pour renaître de ses cendres, au sens le plus littéral qui soit. Fissuré par le feu de 250 volcans. Façonné par la furie de centaines de rivières. Cette terre est balayée par des vents si violents que selon la légende d’« Eyvindur des Montagnes », même un homme vigoureux et bien couvert ne survivrait pas.

L’Islande, l’ultime désert européen… La terre ultime.. L’Ultima Thulé de Pytheas.

samedi 15 janvier 2011

Ultima Thulé

Thulé est une île légendaire que les Anciens situaient vers l’Islande. Il s’agissait, selon la légende, d’une île marquant la limite du monde, l’extrémité de la terre connue. Thulé personnifiait, en fait, la limite destinée à être dépassée, la limite géographique, certes, mais aussi, dans l’absolu, toutes les limites – physiques, affectives, intellectuelles, spirituelles – et la possibilité pour l’homme d’exception d’aller au-delà de cette limite, c’est-à-dire, de transcender par sa quête, son action et ses mérites, sa condition.

Quelle origine étymologique ? On pourrait raccrocher ce terme à la culture hellénistique. Ainsi, Thulé pourrait découler de « Tele » signifiant « loin de », ou bien « Tholos », que l’on pourrait traduire par brouillard. Une autre acceptation valable du point de vue étymologique, serait celle de Samivel, voyageur et alpiniste chevronné. Dans son livre l’Or de l’Islande il propose une origine celtique : « Thual », ce qui veut dire la Terre du Nord...

Le pouvoir que contiennent ces deux syllabes de Thulé est empli de mystère. Il suffit de les prononcer, devant le feu qui brûle devant la cheminée, et aussitôt les yeux s’emplissent de quelques rêves d’explorateur. Pour comprendre ce mythe il faut s’embarquer, pénétrer les bancs de brume et tenter de franchir ce mur gris, opaque, impénétrable, où le ciel et la mer se confondent en un même instant palpable et glacial, qui barre la route et défend à jamais les mystères de Thulé.

C’est le navigateur marseillais Pythéas (fin IVe / début IIIe siècle av. J.C.), qui en premier a décrit et localisé Thulé. L’historien et géographe antique grec Strabon, bien que critique, rapporte les dires de Pythéas dans son ouvrage De Geographia (2.5.8) : « Thulé, la plus septentrionale des îles bretonnes, est la limite extrême. Elle se trouve à l’endroit où le tropique d’été se confond avec le cercle arctique ». Ultima Thulé au sens de la terre ultime, la terre extrême, la plus au nord… Les seuls reliquats tangibles des récits de Pythéas sont les écrits de Strabon. En effet, la totalité des travaux et carnets de voyage du Marseillais a disparu dans l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie.

Pythéas le massaliote reste le seul navigateur connu de l’Antiquité qui soit allé jusqu’à Thulé. On imagine mal aujourd’hui la somme de connaissances et de courage qu’il a fallu pour arriver jusqu'à l’île mystérieuse des hyperboréens. Le mythe de Thulé c’est aussi, cette grande saga maritime, cet affrontement de l’homme avec l’océan et avec la peur : Pythéas donne à la légende sa véritable dimension.

Identifier Thulé a longtemps préoccupé géographes et historiens. On peine à comprendre les hésitations où les erreurs de tous ceux qui ont essayé de situer Thulé ailleurs qu’en Islande. Car bien que fragmentaire, le témoignage de Pythéas sur cette découverte est capital. Selon lui, Thulé se trouve à six jours de navigation du pays des Pictes. Apparemment il a mis sept jours Pour couvrir les milles kilomètres qui séparent les caps pyrénéens du Roussillon et le détroit de Gibraltar. Le trajet de l’Ecosse à l’Islande, par les Iles Féroé, représente environ la même distance de mille kilomètres. Pythéas situe par ailleurs, Thulé, au nord de la Grande-Bretagne. Son trajet l’amène obligatoirement vers l’Islande.

Cette île mystérieuse, beaucoup on voulu la situer avec précision sur la carte, sans d’ailleurs, très bien comprendre que l’Ultima Thulé reste, même au temps de Pythéas, un symbole spirituel, bien plus que géographique. Il faut comprendre que Thulé l’Ultime, n’est pas Thulé l’Unique : spirituellement Thulé reste une île sacrée, comme Iona pour les Celtes et Héligoland pour les Germains. Dès la plus haute Antiquité, Thulé devient l’île solsticiale par excellence.. Ultima Thulé désigne ainsi toutes les terres boréales.

Le fait que Thulé puisse ainsi renvoyer à différents lieux géographiques laisse entrevoir des similitudes avec une autre île antique et mythique, l’Atlantide. Le symbole de ce rapprochement entre Thulé et l’Atlantide se retrouve dans un texte du XII ème siècle. Honorious Augustutodunensis évoque l’Île Perdue « qui se cache à la vue des hommes, est parfois découverte par hasard, mais devient introuvable dès qu’on la cherche. » Ici Thulé l’ultime devient Thulé l’inaccessible..

Pour moi aussi, l'Islande était inaccessible. Au nord, tout au nord.. Pays de feu, de glace, d'aurores boréales.. Un fantasme de géographe et de fou de nature. Un lieu unique, à nul autre pareil. La terre ultime, où la nature grandiose dicte sa loi, où l'Homme est confronté à des conditions de vie exceptionnelles.

Pour moi aussi, l'Islande est l'Ultima Thulé ...

vendredi 14 janvier 2011

Ultima Thulé - Jour 1

10 août 2010.. 2h de train pour relier Lyon à Paris. Un peu de glandouille et d'excitation dans la file d'attente à Roissy. Un peu de retard au décollage. Quelques guilis dans le ventre durant le vol.. et au final, à 15h45 heure locale, welcome to Keflavik!!



Sur le tarmac de Charles de Gaulle


Au dessus de Paris...


... et de la campagne française




Premier contact avec la terre de feu








jeudi 13 janvier 2011

Ultima Thulé - Jour 2



Reykjavik vue d'en haut, depuis les citernes de Perlàn, un ancien réservoir d'eau qui alimentait la capitale et désormais réhabilité en musée.


Erreur de pilotage pour aller à Þingvellir. J'aime bien les erreurs comme celles-ci..


Sur la route vers Þingvellir, à chaque virage, un "oh", un "ah" de surprise et d'émerveillement..


Premières fumerolles en direction de Þingvellir


Þingvallavatn, le plus grand lac d'Islande, formé sur une faille géotechnique.




Þingvellir, parc naturel, emplacement de l'ancien parlement islandais, le premier en Europe. L'assemblée se plaçait au pied de la faille (fissure entre les plaques européennes et américaines), tandis que les tribuns prononçaient leur discours qui était répercuté et amplifié par les parois rocheuses.




En arrière plan, les méandres du lac, habités par de nombreuses oies sauvages.




Croix dans le cimetière de Þingvellir


1ère cascade au fond d'un fjord, en direction d'Akranes

mercredi 12 janvier 2011

Ultima Thulé - Jour 3



Hafnarfjall ,au Nord d'Akranes, découverte du brouillard islandais..


Borgarnes


Ytrigardar




Sur la route vers Búðir, premier champ de lave, dans le brouillard!


Eglise de Búðir


Le Búðahraun, champ de lave du Snæfell.

"Le sol se ressent du voisinage de la montagne dont les racines de granit sortent de terre, comme celles d'un vieux chêne". Jules Verne, Voyage au centre de la terre








Road 574, Drangahraun

Le champ de lave, baigné dans le brouillard, est grandiose. On a l'impression que des trolls, des elfes ou d'autres créatures peuvent surgir à tout moment de derrière l'un de ces tufs volcaniques.



Road 574, quelque part dans le brouillard... C'est dur, j'avais prévu des ballades aux alentours d'Arnastapi et Helissandur, pour voir des piafs et des grottes de basaltes.




Ingjaldsholl, entre Hellissandur et Rif, vue sur le Snæfellsjökull, on profite enfin du premier rayon de soleil de la journée, qui illumine un peu cette fin d'après midi pluvieuse.


Baejarfoss , waterfall on Ólafsvík


Ólafsvík


Road 54, entre Ólafsvík et Grundarfjörður


Road 54, Waterfall near Grundarfjörður


Road 54, Kolgrafafjörður


Grundarfjörður, petite ballade le soir, à quelques encablures de l'auberge de jeunesse.. le pied..