mercredi 12 décembre 2012

La Terre vue du ciel

Yann Arthus-Bertrand

samedi 17 novembre 2012

Famous

S. Chabal. Rugbyman.

jeudi 1 novembre 2012

What???




 


Dans un petit rassemblement du bikers, sur la route des crêtes, dans les pierres dorées

dimanche 30 septembre 2012

Burkinabès

Anastasie



Léonard

samedi 29 septembre 2012

mercredi 26 septembre 2012

Dominik Fusina

Il a fait le Tour du Beaujolais en 80 Jours ...

lundi 24 septembre 2012

Je m'en grille une ...

Devant un restaurant qui se prévalait d'une ambiance de feu mais qui est parti en fumée, un homme. Un badaud parmi d'autre, contemplant les allées et venues des pompiers, un peu perplexe devant cette enseigne qui se consume plus vite que son mégot..



samedi 7 juillet 2012

Unknown

Biker

Malek

Gavroche

mardi 8 mai 2012

Louis Besses

M. Akir

M. Akir. 92 ans. Récemment (tardivement?) élevé au rang de Chevalier de la Légion d'Honneur.
Je ne connaît que de vue ce monsieur. La première fois que je lui ai parlé, c'était devant chez lui. Habillé comme un souillon après le boulot, j'étais allé le solliciter pour lui poser quelques questions en vue de rédiger un article sur la Légion d'Honneur qui lui était décernée. Il m'avait gentiment éconduit, sans doute effrayé par ma dégaine. J'avais également mis ce refus sur le compte de la timidité et de la pudeur ressentie à l'idée d'évoquer sa propre histoire, sans compter les difficultés à dévoiler son expérience de la guerre. Lors de la cérémonie de novembre dernier, j'ai pu réaliser quelques photos, et j'ai tenté de faire un article rendant le plus compte du respect qui émanait de l'assistance devant cet homme. La semaine suivante, je lui ai amené un journal, et il m'a semblé voir quelque étincelle dans ses yeux. Ces yeux, je les ai de nouveau vu pétiller comme ceux d'un enfant, lors de la cérémonie de ce 8 Mai. Alors vite, je me suis approché.. Un sourire, timide. Mais une lueur dans les yeux.. Sans prononcer un mot, juste en esquissant ce léger sourire et en me regardant avec ce mélange de gentillesse, de sagesse et d'espièglerie, il m'a autorisé à m'approcher..

dimanche 6 mai 2012

Le loup

Driss R.

mardi 1 mai 2012

Les visages du "vrai travail"

Pour la première fois, j'ai participé à une manif' du 1er mai. Motivé par l'entre deux tours de la présidentielle, et surtout par un violent désir de m'ériger, à mon humble niveau, contre les énormités prononcées par le président candidat, contre cette tendance ignoble de stigmatiser les franges de la population les plus fragiles, les plus syndiquées, les plus à gauches, les plus colorées, les plus immigrées, les plus je ne sais quoi encore. Ma démarche photographique est assez claire : je souhaitais immortaliser ceux qui défilent, dévoiler la diversité des visages de ceux qui incarnent le vrai travail. La pluralité des visages, qu'ils soient burinés, marqués par des années de labeurs et de lutte syndicale ou bien symbole d'une jeunesse encore naïve et insouciante. Parce que la France est multiple, j'ai voulu montrer la diversité des visages qui la composent et que l'on retrouve dans un cortège d'un 1er Mai. Des visages d'anarchistes, d'écologistes, de familles, de jeunes, de moins jeunes, d'ouvriers, de cadres.. J'ai même croisé la chirurgienne qui va s'occuper de mon petit homme...

J'ai un bon moment hésité quand j'ai dû choisir l'optique qui allait m'accompagner pendant cette manif'. 50 ou 35 mm? J'ai opté pour le 35, pour m'obliger à me coller au sujet tout en ayant un peu de champ autour, et galérer un peu moins pour la mise au point. Le parti pris photographique est assumé : pas de photo d'ambiance, mais un point de vue constant, à hauteur de sujet et à une distance assez proche. Je me suis un peu fait violence, en y allant comme une brute, en me calant face aux personnes et en déclenchant. J'ai des fois hésité, mais c'était injustifié. Aucune reproche, aucun regard noir.. Ce n'est pas un reportage, le parti pris est assumé, le regard partiel et partial. Mais c'est ma démarche perso, ma vision à moi du "vrai travail"




Afghan








 
Le CGTiste guidant le peuple


























Pour finir, je citerai celui qui chaque fois pose des mots justes sur mes photos :
 

"Il y a dans ces photos l'esprit que j'ai ressenti dans la manif à laquelle j'ai participé : espérances et inquiétudes, bonheur d'être ensembles, goût retrouvé pour l'action collective et fraternelle, implication personnelle pour le bien commun, métissage des peaux, des attentes et des opinions... Toute cette diversité réunie avec l'envie et l'énergie de vivre mieux."
Come

mercredi 25 avril 2012

Sur le parvis de l'opéra

Dans ce milieu plutôt masculin, une fille..
Hypnotisé, j'ai pas mal tourné autour d'elle afin de capter son regard et immortaliser sa présence et sa prestance. Et finalement, j'ai été exaucé..

Errance en ville

Pour une fois, j'ai shooté à la volée, sans que le sujet sache que je le photographie... Sentiment mitigé, j'ai un peu honte. L'impression d'être un peu voyeur. Donc je reste loin. pas assez proche, mais intrusif malgré tout.. dur donc. Le cul entre deux chaises, un peu ni fait ni à faire..
Un passager..

samedi 7 avril 2012

Patrice Kalla















Deux invités :

Steve Waring



Paul Pons

dimanche 1 avril 2012

Arnaldur Indriðason




Il y a deux ans, quand j'ai réservé nos billets pour l'Islande, j'ai attaqué les recherches sur cette contrée magique. Et pour me mettre dans le bain, me familiariser avec l'ambiance de ce pays, j'ai dévoré les bouquins de ce monsieur qu'un ami m'avait très judicieusement prêtés... (merci à lui au passage!)

Arnaldur Indriðason, était ce week end à Lyon, au Palais du Commerce dans le cadre du festival Quais du Polar. Je lui ai tiré le portrait un peu à l'arrache, mon petit bout de 2 mois et demi en tétée surveillée et avec une lumière pas follichonne.

C'était très chouette de pouvoir approcher celui qui nous a fait voyager mentalement en terre de feu avant que l'on puisse découvrir en vrai ces paysages imaginés.

samedi 24 mars 2012

Révélation

Samedi 24 mars. J'attendais impatiemment cette date pour me rendre au Karnaval Humanitaire, une convention de jonglerie et de slack.

Je me gare à la Feyssine et me rend sur les lieux de la rencontre en longeant les voies de tram et en me promenant dans le campus de la Doua. Je repère un terrain de basket, bien urbain, au milieu des tags et des immeubles en randoignons.

Drôle d'ambiance dans cette convention qui n'en porte que le nom, où les rencontres ne sont observées que sur les affiches. Des groupes parsemés, dans leur bulle, vautrés dans des canapés, ou en train de jongler, mais "entre eux". Dur. Je m'approche, je tente quelques photos. Les regards d'australopithèques qui me sont adressé me refroidissent. J'ai attendu, patiemment, que ça se décante, mais woualou que dalle.

Tout penaud, me voilà reparti. Mais mine de rien, mes pas me ramènent vers ce terrain de basket.. Plusieurs jeunes sont présents, en train de disputer des rencontres sur les 4 demi-terrains. Je m'approche, j'entre dans cette bulle.

Piouf, la claque... ça joue, ça bouge, sans cris. une vitesse folle dans le jeu, pas de fautes ou très peu, pas de discussion sur l'auto-arbitrage, pas de râleries, pas de chambrage, pas de violence..que du dépassement de soi. du sport quoi..

Et qui joue? Des jeunes. de différents bords, de différentes couleurs, de différentes origines, de différents quartiers, de différentes religions aussi peut-être..Juste là, ensembles, pour jouer. Les conduites de balles sont un peu perso peut-être, comme pour maintenir l'individu visible dans ce jeu collectif, mais l'essentiel est ailleurs. Chacun est là avec ces spécificité, avec son identité, et évolue comme il le souhaite au milieu et au contact des autres.. Au final, ça fait un match de basket, où tout le monde a donné de soi pour le groupe, où le dépassement de soi s'intègre dans une démarche personnelle mais aussi collective.

Une claque. Une révélation. Loin de tout ce tapage médiatique qui nous fait regarder avec suspicion l'Autre (l'autre couleur, l'autre religion, l'autre parti politique..), ces joueurs m'ont rappelé que oui c'était possible de vivre ensemble, tous différents mais tous ensemble.

Une claque. Je suis rentré sur le terrain avec ces à priori de l'Ouest Lyonnais que malheureusement j'intègre pernicieusement. Bêtement, je m'attendais à voir de la violence physique et verbale sur ces terrains de basket. Et bah non. woualou que dalle. alors j'en ai pris plein les mirettes, et suis reparti tout guilleret, les stéréotypes rangés au fond du slip.. putain que ça fait du bien!!

Merci à eux..