mercredi 30 juin 2010

Mineral et végétal

Au fil de mes ballades..




Alone in the stat'

Tous les jours.. 49 h par semaine pendant 21 jours.. La chaleur.. La solitude.. Dur dur..



lundi 21 juin 2010

Fête de la Musique

Un autre aspect de ce moment de partage qu'est la fête de la musique..

Quelques instants avant de monter sur scène, un peu à l'arrache, caché des regards par une voiture :

mercredi 16 juin 2010

Friche RVI

Lors de mon reportage sur Thé Perché, les membres de la Cie Prise de Pied avaient évoqué avec moi LA FRICHE, cet espace dans lequel ils répêtent, travaillent, échangent et entreposent leur matos.

LA FRICHE. Un nom qui renvoie dans mon imaginaire à un passé industriel, à des lieux pétris d'histoire. Un espace forcément photogénique car buriné par les années et les Hommes. Si l'on appréhende un tel milieu à travers le prisme de l'émulation artistique, cela débouche forcément sur un sujet de reportage comme je me mets à les aimer, avec des histoires, de l'humain que mes photos peuvent magnifier grâce à la présence d'un environnement esthétique.

Vincent (le porteur de Thé Perché) m'avait informé que le lieu allait bientôt fermer, que le Grand Lyon souhaitait utiliser cet espace en friche dans le cadre d'un programme de rénovation urbaine. A cause du taf' à la stat', à cause de la préparation de l'Islande, à cause de la recherche de notre appart', à cause de la flemme que malheureusement j'éprouve de plus en plus souvent, j'avais remis à plus tard la découverte de ce lieu. Par hasard, je suis tombé sur un article qui lui était consacré dans un Gratuit Lyonnais. Le caractère imminent que revêt désormais la fermeture du site m'a enfin sauté aux yeux, faisant pour moi l'effet d'un électrochoc. Ni une ni deux, un appel à Vincent plus loin, me voilà au téléphone avec Omar, un membre du CFA RVI. CFA pour Collectif Friche Artistique/Autogérée/Anarchique (le sens du A différant selon les sensibilités) et RVI pour Renault Véhicule Industriel.

Rendez-vous est pris le 16 Juin à 14H pour une visite guidée par Omar.



Petit historique des lieux:

Activité industriel par Renault jusqu'au début des années 2000. Fermeture usine, acquisition par le Grand Lyon. Pendant quelques années, c'est une zone de quasi non-droit, alors que l'emplacement de ce site est en pleine zone urbaine (rue Feuillat, entre l'avenue Lacassagne et le cours Albert Thomas). Squatteurs, tagueurs, junkies cohabitent dans un joyeux foutoir rythmé par des rodéos dans cet espace dont les volumes dépassent l'imaginaire. Excusez du peu : 70 000 m2 de locaux avec un minimum de cloisonnement. Soit 7 hectares de ville dans la ville.
Rapidement, des artistes prennent possession des lieux. Le Grand Lyon propose en 2002 de laisser la gestion du site à une structure associative. C'est l'émergence du CFA RVI, instance qui s'apparente à un interlocuteur pour les pouvoirs publics ayant permis de rédiger une charte de "bonne conduite" plus qu'à une organisation garant du "vivre ensemble".

Cette spécificité génère aujourd'hui l'absence de structuration du mouvement de contestation vis à vis de la fermeture du site. Les différents groupes, de différentes mouvances artistiques et politiques, cohabitent plus qu'ils ne vivent ensembles, partageant plus l'espace que des valeurs ou une ligne politique. Au final, la démesure des lieux à inhibé l'émergence d'une culture commune mais à produit une mosaïque d'influences.



Bon, trêves de palabres, entamons la visite.

J'ai été frappé par la quasi insalubrité des lieux. Alors que je m'attendais à un lieu haut en couleurs, une sorte d'Auberge Espagnole pour artistes, j'ai finalement découvert un espace assez sombre, désordonné. Un espace dans lequel les déchets s'amoncèlent à proximité des lieux de vie ou de travail. Un espace dans lequel l'urine et la sueur cohabitent avec des effluves chimiques pour constituer l'environnement olfactif des lieux.






L'éclectisme des influences induit par la très grande diversité des résidents est cependant gommé dans les espaces de vie. On retrouve ainsi beaucoup de yourtes, que l'on croise au détour d'un couloir de tôles...



Un peu déçu par les lieux en eux-mêmes, je me suis focalisé sur ceux qui y travaillent, sur leur univers. Je me suis attaché à cadrer en intégrant des fonds colorés, comme pour immiscer une touche d'espoir et de gaité dans cet univers un peu sombre dont l'avenir s'inscrit en pointillé...



`







Même une équipe télé était présente pour immortaliser La Friche avant qu'elle ne disparaisse.



Cet univers qui s'assombrit pour ceux qui vivent et travaillent dans La Friche, c'est ce sur quoi je souhaite clôturer ce reportage.



La tristesse, le désarroi de ce danseur qui ne sait pas de quoi demain sera fait. Logement, espace de travail... Tout sera à refaire, à retrouver après l'expulsion. A la fin de l'été 2010. Demain quoi.. D'ici là, vous pourrez encore visiter les lieux, visite qui vaut plus pour la richesse de ceux dont vous croiserez le chemin que pour le bâti en lui même.

mercredi 9 juin 2010

Chacun son rythme

Sur le marché de la Croix Rousse.

L'autre jour je parcourais les fils d'un autre forum, dédié aux utilisateurs de Leica. Assez intransigeants dans la démarche photographique que devrait imposer la possession d'un tel matériel. Bref.. Pour beaucoup d'entre eux, une photo "scène de rue" réussie est une photo où aucun regard ne croise l'objectif.

J'ai essayé des photos "volées", façon Leica Spirit. C'est décidément pas mon truc, même si celle-ci est à peu près correcte.



Cette démarche n'est pas pour moi. De me faire discret, préréglages en amont, hyperfocale et tout le tralala. et bien même en manif', j'ai du mal. j'ai vraiment l'impression d'être.. non, pas un voleur, mais un voyeur. De m'introduire dans leur univers. Quand je shoote de cette manière, j'éprouve un sentiment de culpabilité alors même que mon oeil est dans le viseur. Je suis pas à l'aise, j'essaie de me cacher (ok, c'est le but me direz vous..). Je suis pas fier dans ces moments là, sur le qui-vive car au fond, j'ai le sentiment de transgresser quelque norme ou règle de savoir vivre. Certains diront que c'est l'adrénaline inhérente au processus de reportage sur le vif. moi je pense ressentir de la culpabilité. De la pudeur même.


Auparavant, je n'arrivais pas à photographier de l'humain. Des bébettes, des friches, aucun problème. Mais de l'humain.. je transgressais leur intimité, j'effectuais une intrusion dans leur intimité. J'ai un peu évolué. j'ai encore deux barrières, aux deux extrêmes, dans lesquelles j'éprouve le sentiment de culpabilité. soit quand je fait une photo "volée", sans que le sujet sache que je suis là et qu'il est immortalisé dans mon capteur. soit pour mes proches, ma famille ou amis. Pour ceux là, c'est comme si je n'arrivais pas encore à accepter, à assumer le fait d'être photographe, comme si c'était une lubie, une folie.. être un peu l'artiste de la famille, c'est la honte quoi.. une pression sociale inconsciente en quelque sorte.

Entre les 2 extrêmes, je suis bien. j'ai commencé avec les artistes. ils savent que je suis là, mais après ils me calculent plus. Je ne les fais pas poser, je parviens à saisir des scènes sur le vif permettant de rendre compte de leur univers, de leur quotidien et parfois de leur performance scénique. je dis parfois, et c'est là que j'ai évolué, car la photo de leur spectacles n'est plus l'objectif unique de ma démarche photo, c'est à la limite le point d'orgue du reportage. mais si auparavant je n'ai pas réussi à capter leur univers, leurs difficulté, je serais sur ma faim. Je cherche à faire des photos esthétique, jolies. et pour moi ça passe par une profondeur de champ réduite. je passe donc pas mal de temps à faire la netteté, à faire mon cadre aussi. je tourne, je bouge. Bref, suis pas un photographe du "sur le vif". mais au final, les images que j'aurais produites seront une part de moi.
Dans la rue c'est pareil. Je ne me cache pas, je veux que le sujet sache que je suis là, quitte à ce qu'il refuse que je le prenne. Mais je ne lui demande rien. Je reste longtemps, juste qu'à ce qu'il m'ait adopté, que je sois rentré dans sa sphère d'intimité, et qu'il m'accepte en quelque sorte. C'est un peu la même technique que pour la photo animalière. Passée une certaine barrière, un certain temps, le sujet nous accepte et ne prends plus garde à nous.

Non, vraiment, y'a pas à dire. Je préfère que le sujet sache que je sois là, quitte à ce qu'il pose. Et la photo s'inscrit dans un échange, une découverte de l'autre. Un sourire, un mot. Bien mieux qu'une photo prise en catimini.

En l'occurrence, Mahmoud, vendeur de fruits et légumes le jour, animateur radio le soir..

jeudi 3 juin 2010

Végétal

Elles se font rares cette année. Peut être à cause d'un hiver plus long que la normale. J'en ai apperçu un seul pied pour l'instant. De quoi je parle? De l'Orchidée Tachetée, espèce protégée par les directives européennes.



Moins exotique mais tout aussi magique, les champs de blé, peu avant la récolte, qui, avec certaines variétés, revêtent un aspect moutonneux onirique.



mardi 1 juin 2010

Comment faire pousser les plantes du jardin?

Bah tout simplement, faut juste faire chanter ces crapauds un peu spéciaux..